Le 20 février dernier à Cousance, plusieurs entreprises de la Communauté de communes Porte du Jura se sont réunies pour explorer de nouvelles opportunités de synergies locales lors d’un atelier REBOUCLE. Parmi elles, Mickaël Bourgois nous partage son expérience de chef d’entreprise.
Qui es-tu Mickaël ?
Je suis directeur général de BELLEVRET depuis 2024 (directeur d’usine auparavant), j’ai 51 ans, je suis issu de formations techniques avec une culture professionnelle dans l’automobile et pharmaceutique.
Je suis né à Delles, grandis dans le Nord et depuis 20 ans j’habite à Hautecour Romanèche (pas dans le 39, désolé !)
—–
L’entreprise en quelques mots
Bellevret est l’une des usines du groupe familial TAP, c’est 70 ans d’expertise dans le milieu de la benne ampliroll (conteneur de grande capacité conçu pour être transporté et manœuvré à l’aide d’un système de levage et de basculement spécifique). Nous travaillons avec les acteurs du déchets (tri, valorisation et traitement) comme le Groupe Demain, Suez, Veolia, Paprec mais aussi dans le domaine du Travaux Publics (TP) pour le transport sable, gravats, engins.
Bellevret à Balanod c’est 40 salariés, 100 tonnes de matières premières qui arrivent à l’usine chaque semaine pour 2200 bennes produites à l’année.
—–
Quel est ton quotidien de chef d’entreprise ?
Difficile à dire car il n’y a pas ou peu de routine !
Le matin je prends la « température d’efficience » de la production avec sa gestion et suivi (« ordre de fabrication »). Il y a aussi la partie qualité et toutes les tâches RH (recrutement, communication interne et gestion des conflits, lien avec l’intérim, validation congés etc.). Et du développement bien sûr pour s’assurer de la pérennité de l’usine. Les journées sont bien remplies !
—–
Le « circulaire » chez BELLEVRET, ça s’illustre comment ?
On est un groupe donc autonome, la circularité est « inter-groupe » que ce soit sur l’approvisionnement de matière, les transports, l’usinage, de la découpe laser etc.
L’équipe Bellevret a besoin de travailler autour de son terrier, de mieux connaitre le vivier jurassien, de sortir de l’entreprise et aller à la rencontre des clients pour imaginer de nouveaux projets. Il faut retrouver un esprit commerçant avec des notions de services : Travailler avec des prestataires locaux c’est plus de réactivité (SAV) et de productivité sur son site.
—-